Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 04:10

Des agents du consulat algérien à Marseille ont menacé des étudiants algériens qui distribuaient des tracts appelant à la marche de soutien au peuple algérien. 

Sur la marché de Noaïlle à Marseille, des agents du consulat, ont d'abord intimidé les jeunes étudiants et ensuite ils les ont menacé directement (on te coupera la tête), ( tu es un juif, etc,,), en présence d'un cadre du consulat, qui de toute évidence dirigeait les opérations.

Ces méthodes mafieuses ne resteront pas impunis. Le « Collectif Solidarité Maghreb » va porter plainte contre le consulat algérien à Marseille.

Je rappelle, pour ceux qui l'oublient, que les agents du consulat algérien à Marseille, comme d'ailleurs dans toutes les représentations algériennes à travers le monde, sont payés par le peuple algérien et non pas par Bouteflika ou le général Toufik. Ils sont au service du peuple algérien et non au service du pouvoir.

Ces intimidations qui s'ajoutent à d'autres n'auront aucun effet, au contraire, elles nous consolident dans notre combat contre la dictature jusqu'à sa chute.

Yahia Bounouar, directeur de Radio kalima Algérie

Source: Radio Kalima

Partager cet article
Repost0
11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 14:30

Les femmes diplômées en recherche d’emploi sont les premières victimes des discriminations territoriales, selon une étude réalisée par le Centre d’études de l’emploi en juillet dernier.

 

 

Une étude datée de juillet 2010, réalisée par des chercheurs du Centre d’études de l’emploi (CEE), donne de nouvelles pistes sur les effets du lieu de résidence sur l’accès à l’emploi. Cette étude menée entre décembre 2008 et janvier 2009, repose sur une méthode de testing. Douze candidats fictifs, crédibles et expertisés, vivant à Sarcelles, Enghien-les-Bains et Villiers-le-Bel, hommes et femmes, d’origine française et d’origine marocaine, ont répondu à 307 offres d’emploi dans le domaine de l’informatique en Ile-de-France. Avec à chaque fois le même profil : Bac+5 et deux ans d’expérience dans une entreprise. Trois dimensions ont ainsi permis d’évaluer la discrimination : « l’effet de la réputation du lieu de résidence, l’effet du sexe et l’effet de l’origine (française ou marocaine) ».

Première remarque : le taux de succès le plus faible revient aux femmes d’origine marocaine résident à Sarcelles et à Villiers-le-Bel, soit respectivement 13,7 % et 15 %. Quant aux candidats, hommes d’origine marocaine, vivant à Villiers-le-Bel, ils connaissent le plus faible taux d’invitation à un entretien avec 17,3%. Ces résultats avoisinent ceux des femmes d’origine française habitantes de Villiers-le-Bel avec 17,9% de réponses favorables. Ce dernier résultat montre que les chances d’accès à un entretien d’embauche d’une femme d’origine française sont de 4,2 points inférieures si elles résident à Villiers-le-Bel plutôt qu’à Sarcelles. Pascale Petit, économiste à l’université d’Evry Val d’Essonne et membre du CEE explique : « Pour le recruteurs, le C.V d’une femme d’origine française avec toutes les compétences requises est un bon C.V. Mais le fait d’habiter à Villiers-le-Bel, ville marquée par les émeutes de 2007, provoque une dissonance. La candidate s’éloigne alors de la norme. Le recruteur ne comprend pas qu’une femme française vive à Villiers-le-Bel, du coup il se méfiera et ne la prendra pas ». A contrario, une femme d’origine française vivant à Enghien, commune plutôt cossue, recevra le taux de réponses favorables le plus élevé (22,5%). Non seulement l’étude permet d’entrevoir les mécanismes qui s’opèrent lors de la sélection et du recrutement par le recruteur mais aussi la puissance des idées reçues et de la réputation de certains quartiers et certaines villes, largement alimentées par les médias.

Difficile en revanche, par le testing, d’examiner si la discrimination à l’embauche contribue à expliquer le plafond de verre pour l’accès aux postes d’encadrement. « Nous ne pouvons pas dire, à partir de cette étude, si le phénomène du plafond de verre est systémique. Bien sûr il existe mais pas forcément au moment où nous avons fait notre enquête et pour cette profession-là », tempère Pascale Petit. D’ailleurs, si les femmes se trouvent davantage en difficulté, l’origine marocaine pour les hommes n’est pas systématiquement discriminante. Toutefois, souligne l’économiste, les hommes d’origine marocaine ont de plus faibles chances que les hommes d’origine française d’accéder à un entretien d’embauche pour un poste en contrat à durée indéterminée.

 

Source : Ixchel Delaporte

Partager cet article
Repost0
11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 13:54
 
Chez les moins de 30 ans, le fait d'être un descendant d'immigré entraîne souvent un risque accru de chômage, selon l'enquête de l'Ined (Institut national d'études démographiques) réalisée entre septembre 2008 et février 2009 sur un échantillon de 21 000 personnes immigrées et descendantes d'immigrées.

Les descendants d'immigrés algériens très touchés par le chômage

Ce risque d'être au chômage est :
- 1,8 fois supérieur à celui de la population majoritaire pour les descendants d'immigrés algériens ;
- 1,6 fois supérieur pour les descendants d'immigrés marocains et tunisiens ;
- 1,7 fois supérieur pour les descendants d'immigrés d'Afrique subsaharienne ;
- 1,3 fois supérieur pour les descendants d'immigrés de Turquie.

Ce risque est en revanche inférieur au reste de la population pour les descendants d'immigrés portugais.

Un fort sentiment de discrimination à l'embauche

Quand on interroge les descendants d'immigrés pour savoir s'ils ont eu l'impression, au cours des 5 dernières années, d'avoir essuyé un refus injustifié d'emploi, leurs réponses dénotent clairement un sentiment de discrimination chez :
- 27% des hommes dont les parents sont nés au Maroc et en Tunisie ;
- 24% des hommes dont les parents sont nés en Afrique subsaharienne ;
- 21% des hommes dont les parents sont nés en Algérie ;
- 7% des hommes dont les parents sont nés en Turquie.

La couleur de peau et l'origine comme facteurs de discrimination

Parmi les motifs perçus de discrimination que déclare la population d'origine immigrée figurent :
- la couleur de peau pour les "minorités visibles" (personnes originaires d'Afrique subsaharienne et des DOM) ;
- l'origine pour les immigrés provenant du Maghreb, d'Asie du Sud-Est et de Turquie.

Les enfants d'immigrés sont d'abord ouvriers

Concernant les emplois occupés par les enfants d'immigrés, ils sont, à 43%, des postes d'ouvriers pour les hommes (contre 34%  pour les hommes de la population française en général). Pour les filles issues de l'immigration, les emplois sont d'abord des postes d'employés (55%).
Fait notable, "les descendants d'immigrés sont moins souvent cadres (12% en moyenne) que les hommes de la population majoritaire (17%)". Avec cette particularité : "Les descendants d'immigrés d'origine asiatique sont très nombreux à être cadres alors que leurs pères font partie des courants migratoires plus récents".

De curieux écarts de salaire au détriment des immigrés

Enfin, tout en se montrant prudente sur le sujet, l'enquête de l'Ined met en évidence, à emploi comparable, "un différentiel non expliqué de salaire entre les hommes immigrés d'Algérie et les hommes de la population majoritaire".

 

Source : site TV5, Rédigé par Bernard Domergue
Publié le 05/11/2010

Partager cet article
Repost0
11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 09:30

APRÈS LA TUNISIE, ÉGYPTE, SOUTENONS LA LUTTE EXEMPLAIRE DU PEUPLE ÉGYPTIEN

 

Alors que la révolution populaire en Tunisie est loin d’être finie, elle devient dors et déjà un exemple pour tous les peuples dominés. Des manifestations continuent de se dérouler en Jordanie, au Yémen et en Algérie. En Egypte ces manifestations se sont transformées en nouvelle révolution.

 

Depuis la "Journée de la colère" du 25 janvier 2011 en Egypte contre la dictature et la pauvreté (la moitié de la population -soit 40 millions de personnes- vit avec moins de 2 $ par jour), un mouvement populaire sans précédent dans son histoire récente se développe partout dans le pays, du Caire à Suez, d'Alexandrie à Assouan, d'Ismaïlia au bastion ouvrier de Mahalla el Koubra etc. Elle touche désormais l'ensemble des couches sociales. Malgré la censure (y compris coupures internet et tél.), l'intimidation policière, les provocations, le couvre-feu et une répression sanglante (plus de 300 morts et des milliers de blessés au 1er février selon l'ONU), des millions de gens manifestent et tiennent la rue, exigeant la chute de Moubarak et de son régime.

 

Ils réclament la LIBERTE. La DIGNITE. La JUSTICE SOCIALE.

 

Aujourd'hui, tout change ! L'Egypte ne sera plus jamais la même car son peuple à relevé la tête et le défi du changement, bien décidé à ne plus accepter la soumission. Le vent de liberté réclamant démocratie et justice sociale, venu de Tunisie, a désormais atteint l'Egypte et se propage dans l'ensemble du monde arabe et africain. Les gens n'ont plus peur. Le soulèvement populaire ne se contentera pas de vagues promesses de "transition" démocratique.

 

Et les Egyptiens n'entendent se faire dicter par personne - surtout pas par les dirigeants français, européens et américains complices de Moubarak et du régime – la conduite pour la suite de leur mouvement. Ils comptent sur un large mouvement de solidarité internationale pour dire Halte ! à maquillés en manifestants "pro-Moubarak" - à l'assaut du mouvement qui occupait pacifiquement la place Tahrir pour provoquer un sentiment de chaos et pour diviser la population, dans la répression de leurs aspirations à la liberté, et pour gagner ensemble de nouvelles conquêtes démocratiques, sociales et politiques au niveau international, à commencer par la liberté d'aller et venir et de s'organiser. Plus que jamais, la paix passe par la réussite de la révolution démocratique en cours.

 

Dans l'immédiat, le peuple égyptien veut mettre en échec les manœuvres dilatoires d'un régime aux abois. Celui-ci a lancé depuis le mercredi 2 février 2011 ses "baltaguiya" - des nervis et des milices armées l'espoir de reprendre la main. Le bilan de ces provocations contre-révolutionnaires est lourd : encore des morts et des centaines de blessés.

Avec les Egyptiens, la communauté internationale doit dire :

 

 

HALTE A LA REPRESSION ! DISSOLUTION DES MILICES PARA-MILITAIRES DU REGIME !

 

MOUBARAK DEGAGE !  

 

VIVE LA REVOLUTION EGYPTIENNE !  

 

VIVE LE PEUPLE TUNISIEN ! VIVE LE PEUPLE EGYPTIEN ! VIVENT LES PEUPLES EN LUTTE !

 

Manifestation de solidarité avec les peuples en lutte : Tunisie, Egypte, Algérie etc.

Le dimanche 13 février 2011 à 11 H à la station Metro Wazemmes.

Partager cet article
Repost0
9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 13:00
 

Collectif d'Algériens en soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie

 

Nous, citoyennes, citoyens, associations, avons créé en France un Collectif d'Algériens en soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie.

 

Notre Collectif exprime son soutien à la marche nationale pacifique à laquelle a appelé la « Coordination nationale pour le changement et la démocratie » qui s'est constituée à Alger le 21 janvier 2011.

 

Cette marche nationale pacifique doit avoir lieu le 12 février à Alger. Nous faisons nôtres ses mots d'ordre :

 

- le changement et la démocratie

- la levée immédiate de l'état d'urgence

- la libération des détenus des émeutes

- l'ouverture des champs politique et médiatique

- le travail et la justice sociale

- une Algérie démocratique et sociale

 

Nous appelons à un rassemblement de soutien, le même jour :

 

samedi 12 février 2011, à 14 heures place de la République, à Paris

 

Pour vous joindre à cet appel : soutien.algerie@mailfr.com

 

Partager cet article
Repost0
9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 12:57

Une marche à Alger, deux autres à Paris et Marseille, même jour. Les Algériens de France organisent samedi 12 février deux manifestations, l’une à Paris, l’autre à Marseille, parallèlement à celle qui devra avoir lieu le même jour à Alger. DNA publie les deux communiqués appelant à manifester à Paris et à Marseille.


Le communiqué pour la marche à Paris

Le 12 février 2011 à 11H, les Algériennes et les Algériens manifesteront à Alger à l’appel de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie en Algérie (CNCD), pour exiger :

• Le changement et la démocratie

• La levée de l’état d’urgence

• La libération des détenus des émeutes

• Une Algérie démocratique et sociale

• L’ouverture des champs politiques et médiatiques

• Le travail et la justice sociale

La CNCD – Coordination France – appelle la Communauté algérienne établie en France à un Rassemblement à la même heure : Place de La REPUBLIQUE, Paris 12 février 2011 à 11H : Métro : République

Premiers signataires :

- PLD, Parti pour la Laïcité et la Démocratie

- RCD, Rassemblement pour la Culture et la Démocratie

- ONG ENA, ONG Etoiles Nord-Africaines

- ACB Paris, Association de Culture Berbère de Paris

- ENAF, Association des Etudiants Nord-Africains de France

- AFB, Amitié Franco Berbère

- AFEMCI, Association des Femmes Euro-Méditerranéennes

Contre les Inégalités

- ANPLA, Association Nationale Pour la Promotion de la Laïcité en

Algérie

- CEBP, Collectif des Enseignants du Berbère de Paris

-----------------------------------------------------------------------------------------

Communiqué pour la marche à Marseille samedi 12 février

Manifestation de solidarité avec le peuple algérien

Samedi 12 février 2011 à 14h30

Square Léon Blum, Marseille. (Les Mobiles en haut de la Canebière).

Après le soulèvement populaire en Tunisie, couronné par la chute du régime de Benali et celui en cours en Egypte, c’est au tour du peuple algérien d’entrer en scène. Deux décennies faites de massacre des populations, de misère sociale et de mépris n’ont pas eu raison de ses capacités de résistance.

Les pouvoirs successifs et notamment celui qui règne depuis le début des années 2000 ont littéralement pillé les richesses nationales par l’extension de la corruption. Les quelques acquis démocratiques arrachés au prix d’énormes sacrifices ont été anéantis ces dix dernières années: Harcèlement judiciaire, emprisonnement de militants syndicaux ou politiques et de journalistes.

La jeunesse algérienne qui constitue l’écrasante majorité de la population n’a d’autres choix que la harga (en se jetant à la mer) en quête d’un improbable eldorado ou tenir les murs dans les villes et les villages. Toute tentative de contestation est étouffée ou réprimée dans le sang. Les bourreaux agissent dans l’impunité totale, sinon comment expliquer que les responsables d’un corps de sécurité-la gendarmerie nationale- coupables d’un bain de sang en Kabylie en 2001 (126 morts et près de 1000 handicapés à vie) ne sont pas encore poursuivis ?

Pourtant depuis le début des années 2000, la contestation sociale et les émeutes ne manquent pas en Algérie. Cette défiance du régime est multiforme : de simples coups de colère par les blocages des routes à des grèves générales paralysant plusieurs secteurs d’activités. Mais l’absence de fédération de tous ces mécontentements demeure l’obstacle majeur à l’aboutissement de ces luttes ininterrompues.

A la faveur du soulèvement des peuples Tunisien et Egyptien, les diverses organisations syndicales, associatives ou politiques algériennes ont senti l’impérieuse nécessité de conjuguer leurs efforts. La naissance de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie constitue une étape décisive dans le long processus de libération du peuple algérien. Cette coordination, a réussi, au prix d’âpres discussions, à mettre en place une action : Une manifestation nationale à Alger le samedi 12 février avec comme mots d’ordre fédérateurs :

- La levée de l’état d’urgence.

- L’ouverture du champ politique et médiatique.

- La libération des personnes arrêtées pour des raisons de manifestations ou de délits d’opinion.

- Le système dégage !

Cette importante initiative a besoin de relais et de solidarité internationale. C’est pour cette raison que le Collectif Solidarité Maghreb appelle à une manifestation le :

Samedi 12 février 2011 à 14h30

Square Léon Blum, Marseille.

(Les Mobiles, en haut de la Canebière).

A cette occasion

- nous proclamons notre soutien au peuple algérien en quête de justice sociale et de liberté,

- Nous mettons en garde le pouvoir algérien contre tout réflexe répressif et le rendons responsable devant l’opinion publique internationale de la moindre goutte de sang versé par un algérien.

-Nous maintenons une mobilisation vigilante et une solidarité accrue avec le peuple Tunisien dans sa démarche souveraine de la mise en place d’un processus démocratique loin de toute ingérence régionale ou internationale.

- Nous sommes partie prenante de toutes les mobilisations pour soutenir le peuple Egyptien dans sa lutte héroïque contre la dictature de Moubarak.

Partager cet article
Repost0
9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 12:47
En Arabie Saoudite, les femmes réclament les mêmes droits que les hommes
Une pétition a été lancée sur Facebook pour réclamer plus de droits pour les femmes saoudiennes. 
Une pétition a été lancée sur Facebook pour réclamer plus de droits pour les femmes saoudiennes.
Le vent de la contestation souffle aussi en Arabie saoudite. Là-bas, ce sont les femmes qui veulent faire bouger les choses via Facebook. Elles ont lancé le 16 janvier une campagne pour réclamer notamment le droit de vote aux élections municipales prévues en octobre. La pétition a déjà recueilli plus de 3 500 signatures.
 

Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez

L’une des pionnières de cette campagne estime que le temps est désormais venu pour les femmes saoudiennes d’obtenir les mêmes droits que les hommes. Elles sont au cœur des besoins des familles et de la société, par conséquent, suffisamment compétentes pour occuper un rôle social dans les municipalités.

Dans leurs démarches, ces militantes saoudiennes sont soutenues par des hommes, et non des moindres : le prince Mansour Bin Mitab, le ministre des Affaires municipales et rurales, a récemment déclaré dans le presse locale qu’il ne voyait pas d’objection à autoriser les femmes à participer aux prochaines élections municipales.

Un autre fervent défenseur de la cause féminine, ici, en Arabie, membre du Conseil de la Shura, se montre lui aussi très optimiste. Quant au roi Abdallah, il ne devrait pas contredire sa politique menée en faveur des femmes dans la vie publique.

On se souvient qu’en 2005, lors des premières élections municipales organisées en Arabie saoudite, les femmes en avaient été exclues. Reste à savoir si fin octobre de cette année, elles seront enfin autorisées à prendre le chemin des urnes. En attendant, elles continuent leur campagne.

 

Source RFI

Partager cet article
Repost0
9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 12:38
 
 

 

Partager cet article
Repost0
8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 14:21

{Extrait}

 

 

A CHACUN SON BAROMÈTRE

 

Le gouvernement se polarise, chaque mois, sur le chômage dans la catégorie A (près de 2,7 millions fin novembre 2010). Il s’en tient aussi le plus souvent aux seuls chiffres de la métropole et passe sous silence ceux des départements d’outre-mer, où le chômage est à la fois important et mal mesuré. En novembre 2010, il frappait 253 000 Antillais et Réunionnais. Intégrer ou ne pas intégrer cette donnée n’est évidemment pas neutre. La gauche, pour sa part, préfère suivre de près l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi dans les catégories A, B et C (4 millions en France métropolitaine ; 4,2 millions, DOM compris). Elle estime que ces chiffres sont plus complets car ils tiennent compte, par exemple, du temps partiel contraint, un des aspects essentiels du sous-emploi.

Le chômage ne se limite pas à ces seules réalités. En novembre 2010, la Dares recensait aussi 244 900 inscrits à Pôle emploi dans la catégorie D. Il s’agit de personnes sans emploi et non immédiatement disponibles parce qu’elles suivent un stage ou une formation, parce qu’elles sont en arrêt maladie ou parce que, licenciées économiques, elles sont en contrat de transition professionnelle (CTP) ou en convention de reclassement personnalisé (CRP). Elles n’en restent pas moins sans emploi.

Quant à la catégorie E (354 900 inscrits en novembre 2010), elle rassemble des personnes en emploi à la recherche d’un autre emploi, par exemple des titulaires de contrats aidés ou des salariés jugeant leur poste actuel fragile. Une situation qui semble de plus en plus fréquente.

 

 

Source : Claire Guélaud, Le Monde, 27.01.11

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 15:50

 

 

Nous, Egyptiens, nantais, appelons à un large rassemblement ce

 

samedi 12 février 2011 à midi

place Royale

 

 

rebaptisée pour l’occasion place Tahrir

(place de la Libération).

Par ce rassemblement, nous témoignons de notre entière solidarité, à toutes les Egyptiennes et tous

les Egyptiens qui se dressent dignement sur les places, dans les rues, au péril de leur vie et de

celles de leurs proches, pour crier à l’Egypte et au monde qu’ils existent.

 

Depuis le 25 janvier 2011, ensemble, ces hommes et ces femmes, jeunes, retraités, musulmans,

coptes, fonctionnaires, hommes d’affaires, au foyer, sans emploi, étudiants, réclament d’une

seule voix leur imprescriptible droit à la Liberté et à la démocratie.

 

Nous nous joignons au cri de la « rue égyptienne » et de chaque égyptien qui, quelques soient

ses opinions, son appartenance sociale et religieuse, revendique son droit à faire ses propres

choix et à décider de son avenir.

 

Nous appelons chaque citoyen à entendre et relayer leur appel courageux et déjà cher payé :

des centaines de personnes assassinées et des milliers de blessées.

Venez manifester votre solidarité samedi 12 février à midi place Royale à Nantes, rejoignez le

CRI DU CAIRE !

 

Le comité nantais de soutien au peuple egyptien.

Partager cet article
Repost0