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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 11:59

 

Faites tourner un maximum svp

et rajouter votre signature organisation ou

 

personne 

 sur 

 

solidaritepeuplegyptien@yahoo.fr 

 Le Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien


 A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK   

 

SOLIDARITE AVEC LE  PEUPLE EGYPTIEN 

 

 

 

Cette liste est ouverte à vos signatures :  signez aussi en envoyant votre nom et qualité à cette adresse mail

 solidaritepeuplegyptien@yahoo.fr



http://www.facebook.com/home.php#!/pages/Comite-de-Solidarite-avec-la-Lutte-du-Peuple-Egyptien/186252268073586

 

 

 

 

 

 

 

 






 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 11:51

 

 Le Comité de Solidarité avec la Lutte du   
 Peuple Egyptien
   appelle à un
Rassemblement à Paris,
Place de la Fontaine des Innocents, métro/RER Les Halles

 Vendredi 28 janvier 2011 à 18h30    
 

A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE EGYPTIEN



Les manifestations des Egyptiens contre la dictature de Moubarak sont violemment réprimées.
Cette répression contre les manifestants au Caire et dans de nombreuses villes de toute
l'Egypte a déjà fait au moins 6 morts, des centaines de blessés et d'arrestations.

Comme en Tunisie où la dictature de Ben Ali a été ébranlée et le dictateur chassé
par la formidable mobilisation du peuple tunisien et en particulier de sa jeunesse,
le peuple égyptien et sa jeunesse sont partis à l’assaut
du régime de Moubarak et crient leur refus de la dictature, du népotisme, de la corruption et de la mal-vie.

Ce mercredi 26 janvier 2011, a été lancé un comité de solidarité avec la lutte du peuple égyptien,
avec comme objectif de rassembler dans l'urgence toutes les voix solidaires pour dire :

A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK


HALTE A LA REPRESSION, A LA TORTURE, AUX EMPRISONNEMENTS


HALTE A L’ETAT D’URGENCE ET A LA CENSURE


VIVE LA LUTTE DU PEUPLE EGYPTIEN CONTRE LA DICTATURE

Le Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien

appel à deux initiatives à Paris dans l'urgence :

- ce Vendredi 28 janvier 2011 à 18h30

Rassemblement à Châtelet,

Place de la Fontaine des Innocents, métro/RER Les Halles


- et ce Samedi 29 janvier 2011 à 14h00
à rejoindre l'appel à
"Manifestation pour lutter contre la corruption du gouvernement égyptien"
lancé sur facebook ce même jour, par un groupe d'Egyptiens à Paris
Place de l'Uruguay à proximité de l'ambassade égyptienne,
16e arrondissement, Metro Kléber

Venez nombreux et nombreuses.

Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien :
Premiers signataires : Citoyens Egyptiens de France ; Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives FTCR, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l' Homme en Tunisie CRLDHT, Association des Travailleurs Maghrébins en France ATMF; CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien) ; Parti Communiste Français PCF ; Europe-Ecologie les Verts EELV; Nouveau Parti Anticapitaliste NPA ; Parti de Gauche ; Confédération Nationale du Travail CNT; ATTAC ; Mouvement contre le racisme et pour l’Amitié entre les peuples MRAP ; Ligue des Droits de l’Homme LDH, CEDETIM ; L’Etoile Nord Africaine Anticapitaliste ; Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie PCOT ; Association des Tunisiens en France ATF Paris ; Solidarité Tunisienne ; Voix Libre Tunisienne ; Parti Démocratique Progressiste Tunisie PDP ; Manifeste des Libertés ; Le Mouvement pour une Citoyenneté Active MCA ; l'Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie; Les Amis de l'AMDH Paris
; Commission arabe des droits de l’Homme ; Coalition Internationale contre les Criminels de Guerre (ICAWC) ; Centre de Damas d’Études Théoriques et des Droits Civiques ; Bahreïn Society for Human Rights ; Observatoire français des Droits de l’Homme ; Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme dans le Monde Arabe (PADDH) ; Organisation Nationale des Droits de l’Homme en Syrie ; Voix libre pour la défense des Droits de l’homme ; Rencontre Culturel Euro-arabe ; Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc ; Observatoire Syrien des Droits de l’Homme ; Association de l’Amitié Euro-arabe ; Arab Network for Human Rights Information ; Addameer pour les Droits de l’Homme – Gaza ; Comités de Défense des Libertés Démocratiques & des Droits de l’Homme en Syrie ; Collectif des Familles de Disparus en Algérie; Regard Citoyen, Manifeste des libertés, Rencontre des citoyens - Solidaires (Syndicat)



 






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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:59
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le 27.01.11 | 11h08

 Des milliers de personnes ont manifesté jeudi à   Sanaa à l'appel de l'opposition, réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. 

Des milliers de personnes ont manifesté jeudi à Sanaa à l'appel de l'opposition, réclamant le départ du président Ali Abdallah   Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, soulignent des comptes rendus de l'AFP. "30 ans, ça suffit", scandaient les manifestants yéménites.    

La "Révolution du Jasmin" en Tunisie a provoqué une onde de choc dans   plusieurs pays arabes, notamment en Egypte, théâtre cette semaine de   manifestations sans précédent contre le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis trois décennies, qui ont fait six morts. 

"Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir", "l'heure du changement a sonné", répétaient les manifestants yéménites qui s'étaient rassemblés à l'appel de la "Rencontre commune", une coalition de l'opposition. L'opposition a organisé quatre manifestations distinctes dans la capitale   yéménite pour "disperser les forces de police", selon l'un des organisateurs.     

Au pouvoir depuis 1978, M. Saleh a été élu pour la première fois en 1999 au   suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Il a été réélu pour la   deuxième fois en 2006 pour un mandat qui arrive à expiration en 2013. Un projet d'amendement de la Constitution, en discussion au Parlement malgré le refus de l'opposition, pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie pour l'actuel chef de l'Etat. 

L'opposition accuse en outre le président Saleh, 68 ans, de vouloir   transmettre la présidence à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée.  Mais le chef de l'Etat s'est défendu dans un discours télévisé dimanche soir de vouloir transmettre le pouvoir à son fils. "Nous sommes une république, et je suis contre la transmission du pouvoir", a-t-il dit.

 

Source : el watan

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:56
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le 27.01.11 | 10h17

 

Plus rien ne retient la colère des égyptiens. Mercredi soir, des manifestants ont lancé des bouteilles incendiaires contre  un bâtiment gouvernemental à Suez et mis le feu à une partie du bâtiment. Ils  ont également lancé des cocktails Molotov contre le siège à Suez du Parti national du président Hosni Moubarak.   

 

Durant toute la nuit du mercredi, des manifestants se se sont violemment affrontés avec la  police qui a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles caoutchoutées pour  les disperser, indique l'AFP. Deux personnes ont trouvé la mort lors de ces incidents, portant à six  le nombre des victimes depuis le début de ces évènements, selon des sources médicales.

Par ailleurs, "au moins mille personnes ont été arrêtées à travers le pays depuis  le début des manifestations", a affirmé un responsable de la sécurité cité par  des médias.  

Jeudi, de nombreux opposants ont appelé à la poursuite de ce mouvement de protestation et des manifestations pour pousser le pouvoir égyptien à accomplir des réformes politiques, économiques et sociales dans le pays. 

 

Source : El watan

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:23

mercredi 26 janvier 2011 - 22h:09

Al Jazeera


Plus de 500 manifestants ont été arrêtés alors que des milliers d’autres étaient de retour dans les rues pour protester contre la pauvreté et la répression politique.

 

(JPG)
Des milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour exiger le départ du despote Mubarak - Photo : EPA

De nouvelles manifestations sur les conditions de vie et contre le gouvernement autocratique ont éclaté au Caire au lendemain des grandes manifestations [du 25 janvier], appelant à la démission du président Hosni Moubarak et balayant le pays.

Plus de 500 manifestants ont été arrêtés par les forces de sécurité, le gouvernement s’étant engagé à sévir contre ceux qui manifestaient.

Mercredi soir des milliers de manifestants étaient répartis dans le centre du Caire après avoir été dispersés par la police. Beaucoup s’étaient rassemblés sur Gelaa Street, près du centre de la place Tahrir - le site d’une confrontation violente tôt le matin entre les forces de police et des manifestants qui avait prévu d’y dormir la nuit, au mépris des ordres du gouvernement.

Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes et ont cassé des blocs de béton pour en faire des pierres qu’ils ont ensuite jetées sur les manifestants, a signalé Adam Makary d’Al Jazeera.

Les manifestants ont allumé un feu - peut-être un pneu - au milieu d’une rue à proximité et ont bombardé de pierres les agents de police, rapporte Rawya Rageh, correspondante d’Al Jazeera.

Possible concession

Pendant ce temps, le Premier ministre Ahmed Nazif a fait peut-être la première concession du gouvernement face aux manifestants. Dans une déclaration à une agence de presse étatique, il a assuré que la direction du pays s’était engagée à permettre la liberté d’expression « par des moyens légaux. »

Mais sa déclaration a été faite alors que le ministère de l’Intérieur déclarait que 500 manifestants avaient été arrêtés mardi et mercredi, dans une tentative pour réprimer les troubles. Le ministère avait dit plus tôt ce mercredi que de nouvelles manifestations ne seraient pas autorisées.

Des milliers de blindés de la police avaient été déployés à des endroits clés autour de la capitale en prévision d’un renouvellement des manifestations d’hier, que des observateurs ont qualifiées de plus importantes en Egypte depuis les émeutes massives sur le prix du pain dans les années 1970.

 

 

Trois manifestants sont morts dans la ville portuaire de Suez, à l’est du Caire, lors des manifestations de mardi, et un policier est également mort au Caire après avoir été frappé à la tête par une pierre, selon un responsable du ministère de l’Intérieur.

Rageh, rapportant depuis la capitale égyptienne ce mercredi, a déclaré que le ministère de l’Intérieur avait publié une déclaration interdisant de nouvelles manifestations et menaçant quiconque les encouragerait.

Des dizaines de manifestants qui avaient pris part à des manifestations ce mardi ont été arrêtés et emmenés pour interrogatoire, rapporte Rageh, faisant face à de possibles poursuites.

Refuge

Makary Al-Jazira a déclaré que plus de 200 personnes s’étaient rassemblées pour protester devant le Syndicat des avocats, généralement perçu comme un « refuge » pour des manifestations car les forces de sécurité n’ont pas pour habitude d’y interdire les rassemblements.

« Les chiffres augmentent », dit Makary , ajoutant qu’il y avait des rumeurs de manifestants ayant rompu les cordons [de police] et manifestant dans les rues. « Nous ne savons pas quelle sera la réponse à cela », a déclaré Makary.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré que la police a été obligée de répondre mardi aux manifestants qui ont jeté des pierres et saccagés des biens, notamment en mettant le feu à une voiture de police.

Le ministère a affirmé que 18 officiers et 85 autres policiers ont été blessés pendant les affrontements. Les responsables de la sécurité ont également indiqué que 250 manifestants avaient été blessés et 200 arrêtés.

Bien que les militants aient déclaré que le nombre de manifestants à travers le pays pouvait avoir atteint des centaines de milliers, selon le ministère le plus grand rassemblement au centre du Caire se composait d’environ 10 000 personnes et s’est réduit à environ 5000 durant la nuit.

Accusations contre les Frères Musulmans

Le gouvernement a officiellement accusé l’organisation des Frères musulmans - interdite de fait en Egypte mais plus grand mouvement d’opposition - d’avoir organisé les manifestations.

Mais le groupe a déclaré qu’il ne participait pas officiellement au manifestations du 25 janvier et a rejeté l’accusation.

A seulement huit mois d’une élection présidentielle qui pourrait voir le vieux Moubarak tenter sa réélection, ou vouloir donner le pouvoir à un successeur, les manifestants en Egypte exigent une solution à l’extrême pauvreté du pays et ont crié « au tyran » qu’il se démette.

« A bas Hosni Moubarak, à bas le tyran », a scandé la foule. « Nous ne voulons pas de toi ! »

Le lien avec la Tunisie

Les manifestants ont explicitement lié leurs démonstrations au soulèvement populaire en Tunisie qui a fait tomber le gouvernement, vieux de 23 ans, de Zine El Abidine Ben Ali.

Rageh d’Al Jazeera a déclaré que les journaux contrôlés par l’Etat ont minimisé les événements dans leurs éditions de mercredi, mais que l’opposition et les journaux indépendants publient des manchettes relativement impartiales.

L’indépendant Al-Masry Al-Youm [Egypte aujourd’hui] titrait en première page : « Un avertissement »

Le ministère de l’Intérieur, qui contrôle les forces de police, a déclaré que les autorités voulaient laisser les manifestants exprimer leurs opinions et a accusé la foule « de vouloir jouer la provocation. »

« Certains ont jeté des pierres sur la police ... et d’autres ont commis des actes d’émeutiers et infligé des dommages aux institutions de l’Etat », a indiqué le ministère dans un communiqué.

« Les Egyptiens ont le droit de s’exprimer », a prétendu Hossam Zaki, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les États-Unis, premier allié de l’Egypte et qui ont fourni pendant des années au pays le deuxième montant d’aide pour un pays étranger, ont appelé au calme.

« Les Etats-Unis soutiennent le droit fondamental d’expression et de réunion pour tous les peuples, » a déclaré [sans rigoler - N.d.T] dans un communiqué JP Crowley, porte-parole du département d’Etat, .

« Toutes les parties doivent faire preuve de retenue, et nous demandons aux autorités égyptiennes de traiter pacifiquement ces manifestations. »

A Washington, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a estimé que le gouvernement égyptien était « stable » et que les Egyptiens ont le droit de protester, mais elle a exhorté toutes les parties à éviter la violence.

Colère

Le mécontentement contre les conditions de vie dans l’état policier et autoritaire égyptien a mijoté sous la surface pendant des années.

« C’est la première fois que je manifeste, mais nous avons été une nation peureuse. Nous devons enfin dire non », a déclaré à l’Associated Press Ismail Syed, un employé d’hôtel qui a du mal à vivre avec un salaire de 50 dollars par mois.

Lamia Rayan, âgée de 24 ans, a déclaré : « Nous voulons voir des changements, tout comme en Tunisie. »

Près de la moitié des 80 millions d’Egyptiens vivent en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté, fixé par les Nations Unies à 2 dollars par jour.

Comme pour les manifestations en Tunisie, les appels aux rassemblements en Egypte sont publiés sur les sites des réseaux sociaux Facebook et Twitter.

Tout au long de la journée de mardi, les organisateurs ont utilisé Twitter pour donner des instructions, minute par minute sur les endroits où se rassembler pour tenter de berner la police, jusqu’à ce que le gouvernement ait bloqué ces réseaux en fin d’après midi.

Twitter a annoncé que son service avait été bloqué en Egypte à environ 18 heures ce mardi, heure locale, et que ses applications avaient été affectées.

Dans un message, l’entreprise a écrit : « Nous pensons que l’échange ouvert d’informations et d’opinions est bénéfique pour les sociétés et aide les gouvernements à mieux communiquer avec leur peuple. »

Barrière brisée

Parmi les manifestants au Caire se trouvait Alaa al-Aswany, auteur du best-seller L’Immeuble Yacoubian, qui dépeint les politiciens corrompus, la brutalité policière et le terrorisme en Egypte.

Al-Aswany, observateur de la société égyptienne, a déclaré que les manifestations ont été une ouverture importante pour les adversaires du gouvernement.

« Ils ont brisé la barrière de la peur », a-t-il dit. « Les plumitifs du régime disaient que l’Egypte n’était pas la Tunisie et que les Egyptiens sont moins instruits que les Tunisiens. Mais voici la réalité : ces jeunes ont prouvé qu’ils peuvent conquérir leurs droits avec force. »

Moubarak, âgé de 82 ans, n’a pas nommé d’adjoint depuis qu’il est devenu président en 1981, et on pense généralement qu’il est en train de manoeuvrer pour que son fils Gamal lui succède.

Articles liés :

 

 

Sources : 26 janvier 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:12

Les Égyptiens qui descendent dans la rue réclament à leur tour le départ de leur président Hosni Moubarak. Après la Tunisie, l'Egypte est un autre régime à faire vaciller pour les manifestants, venant d'être appelés à une deuxième journée de mobilisation.

Des manifestants bloquant la circulation au Caire près du pont traversant la rivière du Nil mardi soir
Des manifestants bloquant la circulation au Caire près du pont traversant la rivière du Nil mardi soir SIPA

« Moubarak dégage », « la Tunisie est la solution » ont été les maîtres mots de ces manifestations égyptiennes nocturnes mardi soir. Des milliers d'Egyptiens se sont rassemblés au Caire (15.000 personnes environ) et dans toutes les grandes villes d'Egypte devant un dispositif policier massif. Deux manifestants sont morts à Suez (nord) après des heurts avec les forces de l'ordre, et un policier est décédé dans la capitale après s'être battu avec des manifestants. Ces derniers réclament d'ailleurs un investissement de la police dans leur cause : une « journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage » lancée par un appel du groupe militant pour la démocratie, le « Mouvement du 6 avril ».

 

Appel à une deuxième journée de mobilisation

 

Ce message a été fortement relayé auprès des jeunes, notamment sur Internet malgré la suspension du site de microblogging Twitter par le gouvernement du président égyptien. Le groupe pro-démcocrate a encore appelé à une nouvelle journée de mobilisation ce mercredi sur la grande place Tahrir du Caire.

 

Le président Hosni Moubarak, autre main de fer du Maghreb après l'ancien dictateur tunisien Ben Ali, est au pouvoir depuis 30 ans dans son pays où plus de 40 % de la population (80 millions d'habitants) vit avec moins de 2$ par jour. En Egypte, une élection présidentielle est prévue en septembre. Et s'il n'a pas dit qu'il se représenterait, les manifestants réclament tout de même son départ dès maintenant ainsi que « le départ du régime », d'autant que son fils Gamal pourrait lui succéder.

Du jamais vu depuis 1977

 

Les forces de l'ordre (20 000 à 30 000 policiers) ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour tenter de disperser ces milliers de personnes. Le ministère de l'Intérieur a appelé en fin de journée à « mettre fin à ces rassemblements afin d'éviter leurs répercussions sur l'ordre public ».

Selon plusieurs spécialistes, la rébellion des populations dans le Maghreb inspirée ces derniers jours par la révolution tunisienne dite du « jasmin » n'a jamais autant provoqué d'émeutes depuis 1977, lors de la hausse du prix du pain.

 

Source : France soir

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 11:39

manifestation-egypte-moubarak[2]

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 05:52

   Depuis plusieurs jours, des centaines d’habitants de Sidi Bouzid, de Thala et de Kasserine, campent à la Casbah, autour des bureaux du ministre RCD Ghannouchi. Ils exigent la chute du gouvernement et la dissolution des institutions du parti de la répression, le RCD. Parce qu’ils appartiennent aux classes les plus pauvres de la Tunisie, parce que ce sont eux qui ont fourni le plus de sacrifices pour cette révolution, ils refusent qu’elle leur soit confisquée par le RCD ou par ceux qui, anciennement dans l’opposition, se sont empressés d’entrer au gouvernement pour faire, sur leur dos, une carrière de chef d’Etat. Une quinzaine d’entre eux/elles ont entamé une grève de la faim.

    Le gouvernement RCD multiplie les manœuvres et les sales coups et s’est mis à mobiliser les forces de répression pour les expulser. Il y a quelques jours, le chef d’état-major de l’armée, Rachid Ammar, est entré en scène pour les inciter à plier bagage, au motif qu’il ‘’faut laisser le gouvernement travailler’’. Devant la résistance des habitants de Sidi Bouzid, Thala et Kasserine, les RCDistes tentent de resserrer l’étau autour d’eux. Les militaires leur ont dans un premier temps interdit de passer la nuit dans la mosquée voisine. Le propriétaire d’un café leur a mis son local à disposition, mais la nuit suivante, des policiers ont fait pression sur celui-ci pour qu’il ne les accueille plus.

    Aujourd’hui, des militaires et policiers ont barré le passage aux femmes qui leur ramenaient de l’eau et de la nourriture. Des milices RCD se sont infiltrées et ont commencé à jeter des pierres sur des policiers qui ont riposté par des bombes lacrymogènes contre les résistants. Venus apporter leur soutien à ces derniers, les avocats, témoins de la violence des policiers et des miliciens, ont publié un communiqué dénonçant la répression par le RCD. Sur la chaîne de télé tunisienne Hannibal, les résistants sont présentés comme des ‘’fauteurs de troubles’’ et des ‘’alcooliques’’. Le syndicat des journalistes vient de publier un communiqué dénonçant la censure qui continue de sévir et le tabassage d’un journaliste qui essayait de couvrir les événements, ainsi que la destruction de son matériel.

Le Kolektif dégage.

(Ce texte a été constitué par les témoignages des jeunes femmes qui ont été empêchées de leur acheminer de la nourriture, des communiqués d'A.Kilani, Bâtonnier de l'Ordre des avocats, ainsi que du syndicat des journalistes qui circulent sur facebook).

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:33

RCD Dégage

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:22

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