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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 14:27

Communiqué du JERF ( jeunes émigrés réunionnais en France).

Kisa domoun atèr, kisa domoun anlèr ?

Aujourd’hui , jeudi 15 octobre 2015 à La Réunion, la presse était conviée devant la stèle des Enfants de la Creuse de l’aéroport de Gillot , à écouter Téline exposer le cas de sa sœur partie, comme tant d’autres, dans le cadre de la politique d’émigration des Réunionnais.

En effet la dame âgée de 66 ans est aujourd’hui à la rue, à Vitry-sur-Seine. C’est à ceux qui mènent cette politique d’avoir honte, pas à ceux qui se battent pour une vie digne.

Ce drame n’est que le symbole d’un désastre orchestrée depuis des décennies et qui se poursuit par les gérants héritiers de Debré du CNARM. Malgré les effets d’annonce, de la Creuse à la mobilité, rien n’est prévu dans cette politique systémique d’envoi de créoles dans l’Hexagone pour le retour.

En temps d’élections, Téline a frappé à toutes les portes, et à part le bénéfice de la continuité territoriale : personne ne peut rien pour elle !

Rien n’est réparable, mais les pouvoirs publics doivent prendre leur responsabilité et prendre en charge entièrement le voyage de Téline ainsi que le rapatriement de sa sœur ou le cas échéant lui trouver un logement décent.

Ce que nous voulons c’est « Vivre et travailler au pays » et non pas revenir dans une boite aux frais de nos proches.

Paris, le 15 octobre 2015.

Contact : soutienreunion@yahoo.fr

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 14:26

Le Kolektif Dégage et le Jerf marchent pour la dignité :

- en solidarité avec nos frères et nos sœurs écrasés par l’impérialisme et le colonialisme, et qui se battent là-bas contre l’oppression

- car notre union seulement fera notre force

- pour ne plus laisser les patrons, les institutions et les partis politiques complices, de la droite au PS, nous faire porter hypocritement tous les malheurs de la France et nous instrumentaliser pour les élections,

- pour ne pas laisser les organisations de la gauche radicale plus sincères, mais qui ne nous représentent pas et participent à nous exclure, parler en notre nom.

- car il s’agit d’être acteurs et non spectateurs de notre sort

De même des Enfants de la Creuse, du Bumidom au Ladom, en passant par le CNARM, les Réunionnais ont été et sont toujours visés par la politique d’émigration de l’Etat français. Les travailleurs des « outre-mers » ont participé aux luttes de l’immigration. Comme en 1971 à Brandt à Lyon , suite aux grèves des arabes et des réunionnais : trois ouvriers Réunionnais incarcérés font le procès du Bumidom et dénoncent la torture de leur camarade tunisien par un manœuvre raciste.

L’actualité c’est le cas d’ Anne-Marie âgée de 62 ans, sdf à Ivry, déportée de l’île de La Réunion à l’âge de 13 et de tant d’ autres. L’actualité c’est aussi Line Legrand, guyanaise, handicapée à la rue à qui on avait promis un logement en juillet dernier suite à sa grève de la faim devant le parlement, et qui le 18 octobre était toujours sans abris…

Voilà pourquoi nous soutenons la Marche de la dignité du 31 octobre 2015.

Le 23 octobre 2015.

http://kolektifdegage.over-blog.com

soutienreunion@yahoo.fr

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 14:41

Nous condamnons avec force les violences inqualifiables dont Raymond Gurême, âgé de 89 ans, a été victime le 23 septembre 2014 lors d'une intervention policière sur son terrain. Ancien résistant qui s'est évadé des camps d'internement pour "nomades" de Vichy et des "camps de travail" nazis, Raymond Gurême présente des traces de coups et des contusions multiples qui ont été constatées par son médecin traitant. Quatre de ses enfants et petits-enfants, qui se sont interposés pour le défendre, ont également reçu des coups et ont été condamnés pour "outrage et rébellion". Ils ont fait appel.
Nous ne nous contenterons pas des dénégations policières, émanant notamment de la commissaire qui dirigeait ce déploiement policier massif et ne se trouvait pas sur place lors de l'agression.
Mobilisés au côté de Raymond Gurême, auquel nous réaffirmons ici notre admiration pour tout ce qu'il incarne, nous demandons aux autorités françaises - présidence de la République, Premier ministre, ministre de l'Intérieur, ministre de la Justice, secrétaire d'Etat aux anciens combattants...et aux institutions européennes de garantir une enquête approfondie et impartiale sur le cadre et le déroulement de cette intervention policière ainsi que sur les conditions dans lesquelles Raymond Gurême a reçu de multiples coups d'une grande violence.
Nous dénonçons de la manière la plus ferme les multiples entraves rencontrées depuis le 23 septembre pour porter plainte, ces obstacles étant malheureusement habituels en France pour les procédures intentées par des citoyens contre la police ou la gendarmerie.
Nous tenons à souligner en particulier que Raymond Gurême ne s'est vu délivrer aucune réquisition pour un rendez-vous à l'Unité de consultations médicojudiciaire (UCMJ), seule habilitée à faire des constatations spécialisées et à définir une durée d'ITT (incapacité temporaire totale). Et ce malgré de multiples demandes auprès de la gendarmerie d'Egly, du parquet d'Evry et de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Sa plainte n'a donc pas été correctement prise en compte et semble pour tout dire promise à un enterrement de première classe dans trois mois, à l'issue de l'enquête confiée à la commission de déontologie départementale par le parquet d'Evry.
Nous demandons aux autorités françaises et européennes d'agir concrètement et rapidement pour que des poursuites soient engagées contre les policiers mis en cause dans cette affaire et plus généralement pour qu'il soit mis un terme à l'impunité dont les forces de l'ordre bénéficient en France.
Nous demandons également que cessent enfin les multiples discriminations que continuent à subir les "gens du voyage", que leur mode de vie soit itinérant, semi-itinérant ou sédentaire. Il est inacceptable que les "gens du voyage" soient toujours enfermés dans un statut d'exception qui les prive des droits les plus élémentaires, les livre à la vindicte populaire et les rend vulnérables à toutes les formes d'arbitraire, notamment policier. Et ce malgré les multiples condamnations internationales (ONU, Conseil de l'Europe...) et l'abolition partielle de la loi de 1969 par le Conseil constitutionnel en 2012.
Plus de 70 ans après l'internement arbitraire en France et le génocide des tsiganes en Europe, il est inadmissible que les rapports de l'administration française, et notamment celui de la commissaire d'Arpajon, continuent à parler de "camps" pour désigner les terrains familiaux des voyageurs, pour ne rien dire des "gazeuses" désignant les bombes lacrymogènes.
Alors que les autorités françaises célèbrent le centenaire de la guerre de 1914 et les 70 ans de la Libération, rappelons avec force à ceux qui considèrent les Voyageurs comme d'éternels "étrangers de l'intérieur" que, comme de nombreux "forains" et "nomades", le père de Raymond Gurême a versé "le prix du sang" pendant la Première guerre mondiale et que Raymond a participé à la Résistance et à la Libération de la France dès qu'il a pu s'échapper des camps.
C'est sur cet homme-là, maillon essentiel de notre mémoire collective, que des coups se sont abattus plus de 70 ans après les coups qu'il a reçus de la police française dans les camps d'internement.
Nous exigeons que les autorités françaises sortent enfin de leur silence et qu'elles condamnent solennellement l'antitsiganisme qui, comme toutes les formes de racismes, est intolérable dans la France et l'Europe du XXIème siècle mais demeure solidement ancré au sein des institutions et des mentalités.
Fin

SOLIDARITY WITH RAYMOND GURÊME

We strongly condemn the despicable violence which 89 year-old Raymond Gurême, experienced during a Police search on his property, this past September 23rd 2014. Raymond Gurême is a former resistant who escaped from the special camps created in France for “Gypsies” under Vichy’s regime as well as Nazi Concentration Camps. Raymond’s doctor certified that the assault has left the victim with multiple bruises and injuries. In an attempt to defend Raymond, four of his sons and grand-sons were also beaten and condemned for “outrage and rebellion”, a decision which they are currently appealing.
We shall not content ourselves with police denials, especially considering that the Police Chief in charge of this Police operation was not present on the site when the aggression occurred.
Showing a strong support for Raymond Gurême we want to tell him our admiration for everything he embodies. We call the French Institutions, the Prime Minister Mr, Francois Hollande, the Minister of Intern, the Minister of Justice, Secretary of State for War Veterans and the European institutions to guarantee a thorough and impartial investigation on the circumstances of this police intervention as well as on the conditions in which Raymond Gurême was violently assaulted.
We strongly denounce the multiple obstacles he met when trying to file a complaint since September 23rd, these obstacles being unfortunately usual in France for the procedures instituted by citizens against the police or the gendarmerie.
In particular, we want to emphasize that Raymond Gurême did not receive any request for appointment from the medical experts (Unité de consultations médico-judiciaire-UCMJ) who are the only authorities able to make specialized findings and to establish the severity of his wounds for a legal prosecution. And this after several requests to the Local gendarmerie, to the Public Prosecutor’s department in Evry and the Police Disciplinary Body (IGPN).
So far, the complaint has not been properly taken into account and it seems that his destiny is a first class funeral in three months, after the terms of investigation set up by the Public prosecutor of Evry.
We urgently call the French and European authorities to take concrete actions to ensure that the policemen involved in this case be prosecuted, and more generally, to put an end to the impunity that security forces enjoy in France.
We also call to end the multiple forms of discriminations which the "travelers" ("gens du voyage") still undergo in France, wether they have a nomad, semi-nomadic or sedentary lifestyle. It is unacceptable that, in spite of the numerous international condemnations (UN, Council of Europe) and its partial abolition by the Constitutional Council in 2012, the French "gens du voyage" are still prisoners of a "special status" dating back to 1969. That law deprives them of basic rights, makes them fall victims of the vindication of society and makes them vulnerable to all forms of arbitrary power, in particular police.
More than 70 years after the arbitrary imprisonment in camps in France and the Roma Genocide in Europe, it is inadmissible that reports of the French administration, in particular that of the Police chief of Arpajon, continue to speak about "camps" when referring to family properties owned by French travelers and Roma people, and to use the word “gas-machine” ("gazeuse") when speaking of gas-tears devices.
As French authorities are celebrating the centenary of the First World War and the 70th Anniversary of French Liberation, we would like to remind all of those who consider the French "gens du voyage" as "forever foreigners" that, as many “forains” and “nomads”, Raymond Gurême's father gave his blood for the Nation during the First World War and that Raymond was part of the French Underground Resistance that liberated France after he escaped the concentration camps.
It is this very man, who is an essential milestone for our collective memory, that was beaten during a police operation a few weeks ago, 70 years after receiving endless blows, bruises and wounds in the camps the French Vichy police was running on French territory when collaborating with the Nazi
We demand that French authorities finally put an end to their silence and publicly condemn Anti-gypsyism, which like all other forms of racism, cannot be tolerated in France and Europe in the 21st century, but remains entrenched in people's minds as well as in public institutions.
END

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 14:54

Aujourd’hui, 5 novembre 2014, le tribunal d’application des peines de
Paris a rejeté la demande de libération que Georges Ibrahim Abdallah avait
formulée en mars dernier.

La demande de Georges Abdallah a été déclarée "irrecevable" au motif qu’il
n'a pas fait préalablement l'objet d'un arrêté d'expulsion. Le tribunal a
également rejeté la demande d’effectuer une année probatoire, préalable à
une libération, dans un établissement pénitentiaire plutôt qu'en régime de
semi-liberté ou sous surveillance électronique, sous prétexte que Georges
Abdallah n'a pas présenté de "projet" à l'appui de sa demande.

Ce simulacre de justice confirme une fois de plus le régime d’exception
appliqué à Georges Abdallah depuis 30 ans ; il confirme que le maintien en
prison de Georges Abdallah est une décision politique de l’État français.

L’acharnement contre Georges Abdallah, libérable depuis 1999, s’était déjà
manifesté à deux reprises, lorsque des décisions de justice favorables à
sa libération avaient été annulées sur appel du parquet, aux ordres du
gouvernement. En 2012, M. Valls, alors ministre de l’intérieur, avait
refusé de signer l’arrêté d’expulsion permettant à notre camarade de
rentrer dans son pays, le Liban. Les autorités de ce pays s’étaient
pourtant engagées à le rapatrier dès sa sortie de prison. Aujourd’hui,
c’est le nouveau ministre de l’intérieur, B. Cazeneuve, qui refuse
d’ordonner la mesure d’éloignement qui aurait rendu recevable la demande
de libération de Georges Abdallah.

F. Hollande et le gouvernement Valls ont proclamé l’été dernier leur
soutien à l’État d’Israël lors des massacres de la population de Gaza. On
ne peut donc s’étonner que la complicité de l’impérialisme français avec
le sionisme et les États-Unis se traduise par l’opposition à toute
libération de Georges Abdallah.

Georges Abdallah reste un militant communiste, anti-impérialiste et
antisioniste, il demeure un résistant qui n’a ni regrets ni remords à
exprimer pour le combat qu’il a toujours mené et continuera de mener pour
la justice et la liberté, aux côtés des peuples opprimés, particulièrement
le peuple palestinien.

Comme de plus en plus de voix qui s’élèvent dans notre pays et dans le
monde entier, nous sommes fiers de soutenir la cause de Georges Ibrahim
Abdallah et nous resterons mobilisés pour lui exprimer notre solidarité,
jusqu’à sa libération et son retour au Liban.

Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)
Paris, le 5 novembre 2014

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 16:49
Tract de solidarité des étudiant-e-s de Paris 8 et d'ailleurs à Kobanê


Aujourd'hui la communauté kurde est devenue une communauté internationale, et nous nous rencontrons à l'université où des liens d'amitié se tissent, où nous parlons de politique et où des échanges d'idées ont lieu. 
C'est cette même communauté étudiante internationale qui traduit la philosophie de Rancière, Badiou, Zizek, Agamben, etc. en persan, turc, et kurde.

Nous sommes dés lors de plus en plus nombreux-ses à vouloir participer à l'invention de nouvelles formes politiques telle que celle inventée à Kobanê. Et nous sommes de plus en plus nombreux-ses à vouloir qu'elle se traduise ici. 

Kobanê prise au coeur d'un jeu d'alliances et de conflits contradictoires (il faut savoir ce que recouvre le terme de "Coalition Internationale" tout d'abord. Voir les contradictions explicitées comme suit : USA-Arabie saoudite-DAESH par exemple, ou USA-UE-Turquie-DAESH, ou encore USA-Irak-Iran-Syrie, etc.), et dont le peuple kurde fait les frais...

Nous refusons ce scénario.

Kobanê soutient la possibilité d'une troisième voie entre le mal DAESH et le bien de la Coalition Internationale : on connaît bien depuis 2001, il y aura 13 ans cette année, cette faculté du discours de l'anti-terrorisme à créer une fausse alternative binaire, - tout comme il s'agissait déjà depuis deux ans avec la création des cantons du Rojava où Kobanê se trouve, d'une troisième voie entre le régime Syrien et son opposition et de toutes façons, entre capitalisme pétrolier et fondamentalisme, - où il est dit que toute généalogie du système politique et économique se subsumera sous le capitalisme et la guerre.

Contrairement à l'idée selon laquelle DAESH - image réalisée des volontés de toute puissance et des intérêts oligarchiques projetés sur cette région du monde, - serait la conséquence inéluctable des révolutions récentes, comme si toute tentative révolutionnaire ne pouvait qu'aboutir à une contre-révolution, ici selon une version archaïque-moderne qui signalerait une fin de l'histoire -, nous pensons que c'est Kobanê qui les a affirmées et prolongées.

Kobanê nous est laissée : c'est la possibilité d'une politique révolutionnaire et d'une forme de résistance qui possède une portée universelle, défendant l'égalité des femmes et des hommes, et reliant toutes les minorités, d'origine, de religion, de genre, etc. à la fois de façon inclusive et de proche en proche, Acadiens, Assyriens, Turkmens, Yézidis, Kurdes, etc., et nous sommes encore loin de prendre toute la mesure de cette invention et d'en comprendre tout le potentiel d'émancipation. 

C'est la promesse et la mise en acte d'autres pratiques, d'autres manières de vivre, et d'autres formes d'organisation en dehors des formes imposées, notamment elle réféchit l'échec d'une vérité particulièrement criante ici du modèle état-centrique. Et c'est une manière de sortir du nihilisme politique dont DAESH et la Coalition Internationale sont le double visage.

Et ce qui nous rapproche, c'est que pour nous la politique, ce n'est pas que des mots mais des gestes, et la violence qui est faite à Kobanê nous est faite aussi. Nous notons par ailleurs qu'au même moment où il y a une résurgence des droites extrêmes ici, il y a DAESH là-bas.

Et même encerclée par DAESH en Syrie et le dos à la frontière surveillée par une armée turque menaçante à l'extérieur et agressive à l'intérieur, Kobanê continue à nous dire ceci : la résistance se construit dans la durée ; elle consiste en l'occupation et la défense d'une position ; l'invention politique a lieu à l'intérieur d'une situation donnée ; et ceci à la fois informe et dépasse la question de l'organisation.

Du Chiapas au Kurdistan, de Sidi Bouzid au mouvement des places (Tunisie, Égypte, Yémen, Lybie, Bahreïn, Syrie, ...), des espaces libérés de la Courneuve, Saint-Denis etc. à Notre-Dame-des-Landes ou No-Tav et du monde entier, et tout comme il existe une situation insurrectionnelle un peu partout au Moyen-Orient, et puis de la Commune à aujourd'hui, cette possibilité nous reste dont le nom est Kobanê.


Ps: Nous invitons à aller à la manifestation de demain samedi à 15h à Bastille et aux différentes réunions, AG etc. organisées par les étudiant-e-s et autres : jeudi 23 à la Sorbonne, samedi 25 aux Francs-tireurs, samedi 1er novembre au Centre culturel Kurde de la rue d'Enghien pour la journée mondiale de solidarité avec la résistance de Kobanê (plus d'information sur Demosphere.eu).

Constitution des Cantons révoutionnaires du Rojava en document joint (traduction anglaise)

Qq textes sur le net :
Manifeste pour la résistance à Kobanë, Thesis 11 : Thesis11.com/Files/Special/Pdf_238.pdf
Kobanê, socialism and the question of intervention : The misery of the left in Europe, Yasin Sunca : Kurdishquestion.com/insight-research/analysis/kobane-socialism-and-the-question-of-intervention-the-misery-of-the-left-in-europe/293-kobane-socialism-and-the-question-of-intervention-the-misery-of-the-left-in-europe.htm
Kobanê est-elle seule ? Sandro Mezzadra : Blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/101014/kobane-est-elle-seule
Pourquoi le monde ignore-t-il les Kurdes révolutionnaires en Syrie ? David Graeber : Lavoiedujaguar.net/Pourquoi-le-monde-ignore-t-il-les
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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 17:43
Le Collectif Réunionnais Palestine Solidarité invite tous les Réunionnais à former un 
CERCLE DE SILENCE 

à l'appel de Gaza pour un jour de colère et de mobilisation
contre les massacres israéliens  

ce samedi 9 août de 15H à 16H 
à Saint-Pierre (sur la place du front de mer en face du Casino)
A l'origine cette forme de manifestation non violente est pratiquée pour les étrangers dont les droits sont bafoués dans de nombreux pays.
Un cercle de silence pour dire une indignation car parfois face à la gravité des faits, il n’y a pas de mots !
Un cercle de silence pour informer par des bannières et photos !
Pièce jointe
Une distribution de tracts listes produits BOYCOTT aura lieu également ce samedi vers 10H au rond point Savanah St Paul, pour ceux qui peuvent venir aider : merci de contacter Denise au 0692 11 14 91

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-- 
Association de défense des droits humains – 
Le Collectif Réunionnais Palestine Solidarité
Page Facebook : ADDH - CRPS

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 15:16

À Paris, le nombre de SDF a augmenté de 84% en dix ans

25 Juin 2014

Une explosion de SDF à Paris

 

 
ÉTUDE – L’Insee et l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) ont publié ce jeudi le résultat de leur étude complète sur le profil des sans-domicile fixe dans l’agglomération parisienne. Si on voit que leur nombre a explosé en dix ans, on apprend également que leur profil a beaucoup changé. De plus en plus de jeunes, de femmes et de familles se retrouvent à la rue.
Ils dorment dans la rue, dans des hébergements provisoires, bénéficient de la soupe populaire ou font la manche dans les coins de rue. En 2012, les sans domicile fixe (SDF)* à Paris étaient au nombre de 28.800 dans l’agglomération parisienne : une augmentation de 84% depuis 2001. La capitale regroupe en tout près de 43% des SDF du pays. Les chiffres ont été obtenus grâce à une longue étude menée en parallèle par l’Insee et l’Apur (l’Atelier parisien d’urbanisme).
Si la précarité a explosé dans les rues de Paris, elle touche désormais des profils bien plus divers qu’il y a dix ans. Plus jeunes (23% ont moins de 30 ans) et plus féminisés (41% d’entre eux sont des femmes), les SDF sont plus régulièrement accompagnés d’enfants : 29% des personnes interrogées ont déclaré être à la rue avec des enfants. « C’est un constat simple et terrifiant, martèle Dominique Alba. La précarité a changé de visage. » Par ailleurs, 56% des SDF sont des étrangers. « C’est notamment dû aux changements géopolitiques, par exemple dans le monde arabe », explique Dominique Alba, directrice générale de l’Apur.
Un tiers des SDF ont un emploi
Autre chiffre surprenant : un tiers de ces sans domiciles fixe ont un emploi, souvent peu qualifié et précaire. Dans un tiers des cas (28%), les personnes n’ont même pas de contrat de travail. Et seuls 20% d’entre eux touchent plus de 800 euros par mois. 21% ne disposent d’aucuns revenus.
L'étude a nécessité un travail hors-norme pour les enquêteurs. "L'insee se base d'habitude surdes gens qui ont un logement, précise Sylvie Lagarde, directrice générale de l'Insee Ile-de-France. Mais là, nous avons dû passer par les associations et mener des entretiens directement avec les publics concernés." 900 SDF ont ainsi été interrogés.
Seul bémol : l'étude n'a pu s'appuyer que sur les SDF qui utilisent l'un des services d'aide mis à leur disposition. "Certaines populations n'y ont pas recours", reconnaît Sylvie Lagarde. Les populations roms et leurs familles, dont la présence est fréquente sur les trottoirs parisiens, en font par exemple partie.
*Selon l'Insee, un SDF est une personne ayant passé la nuit précédant l'enquête soit dans un lieu non prévu pour l'habitation, soit dans un service d'hébergement
 
Metronews.fr
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 18:14
A l'occasion des débats sur l'Ukraine, on entend parler des pays démocratiques, l'Occident en général, et de ceux qui ne le seraient pas, comme la Russie. 

On en vient ainsi à inverser totalement la réalité. En effet, qu'est-ce qu'une démocratie ? Politiquement, elle est liée à l'existence d'une constitution et d'un Etat de droit. Humainement, elle est liée à la nation et au corps électoral. Et sa raison d'être, ce que le philosophe Aristote appelait sa « cause finale », est l'accord entre le peuple et les gouvernants sur une ligne politique et historique déterminée. 

Sur le plan économique, l'économie de marché règne aujourd'hui dans tous les pays développés. Ce n'est pas un critère pertinent, encore qu'un pays écrasé d'impôts est sans doute moins démocratique qu'un pays qui laisse ses citoyens décider de leurs dépenses. De ce point de vue, la France est certainement moins démocratique que la Russie ; le poids des prélèvements obligatoires est bien plus élevé en France avec 51,8% du PIB, contre 21,2% pour la Russie et 22% pour les Etats-Unis (source : statistiques mondiales, 2011). 

Sur le plan formel (cause formelle d'Aristote), la démocratie est liée au droit. La constitution russe est proche de la constitution française avec la même liste, peu ou prou, de libertés fondamentales. Rien ne distingue au niveau du droit formel les différents pays développés. La démocratie, si elle doit se fonder sur le droit, ne doit pas pour autant être identifiée à un pouvoir faible. En effet, le gouvernement de Clémenceau n'était pas faible (il a même fait tirer sur des agriculteurs en colère dans le midi, ce qui est horrible) et il est toutefois absurde d'en tirer la conclusion que la IIIème République n'était pas une démocratie ! 

Sur le plan humain, il est intéressant de voir la fréquence des consultations référendaires ou électorales dans les différents pays. Le record de démocratie au regard de ce critère est alors atteint par la Suisse et de très loin. 

Sur le plan de la cause finale, à savoir si la politique suivie par le gouvernement est celle souhaitée par le peuple, il apparait que la Russie arrive indiscutablement en tête. Dans ce pays, il n'y a pas de rupture d'opinion entre le peuple et le sommet de l'Etat. En Europe occidentale, cette rupture existe y compris en Suisse. Mais dans ce dernier pays, le recours au référendum fait que la politique réellement suivie est celle voulue par le peuple. Par des moyens différents, Russie et Suisse sont les pays les plus démocratiques en ce que la volonté du peuple est réellement respectée. 

En France, ce n'est pas du tout le cas : le chef de l'Etat ne peut être remis en cause juridiquement mais sa popularité est de 18% (à comparer avec 85% pour Poutine en Russie). Dans l'ensemble, les pays occidentaux sont des oligarchies ou la classe politico- médiatique associée aux technocrates et aux syndicats-maison impose au peuple des décisions impopulaires : le niveau des impôts, le niveau d'insécurité, sont par exemple sans rapport avec les souhaits de la population. 

Aux Etats-Unis, il existe une certaine démocratie locale, surtout dans l'Ouest, où la démocratie directe à la Suisse est pratiquée mais au niveau fédéral, les choix de l'oligarchie au pouvoir sont bien différents de ce que souhaite réellement le peuple. 

En 2013, 72% des Américains s'opposent à des interventions armées américaines dans le monde (le Monde des Idées, 26/09/2013), contre 15% seulement qui y sont favorables. Le président Eisenhower qui craignait que son pays soit dominé par un « complexe militaro industriel » imposant des guerres à un peuple pacifique, voit ses prévisions tout à fait fondées. 

Si les mots ont encore un sens, la Russie est aujourd'hui bien plus démocratique que l'Europe occidentale, Suisse exceptée. La France fait mauvaise figure. La population fait confiance à la classe politique pour 30% seulement (80% en Suisse ou en Russie). Il serait préférable que la France réforme ses institutions, notamment en introduisant une dose de démocratie directe, plutôt que de donner des leçons mal venues au monde entier ! 
WikiStrike 
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 18:10
Sit-in devant l'ambassade du Maroc*
Vendredi 06 juin 2014*
à 18h30*
5 rue le Tassé - Paris 16è
M°Passy (6) métro Trocadéro ligne:(6)(9)

 
Le peuple marocain et son avant-garde révolutionnaire subissent depuis une longue période une répression féroce de la part de la réaction régnante. Cette répression se manifeste par des vagues d'arrestation dans tout le pays. L'Etat réactionnaire vise par ces arrestations à étouffer toute voix réclamant la liberté, la dignité et la justice sociale. Des assassinats et des arrestations ont touché plusieurs militants révolutionnaires, progressistes ou démocrates au sein du mouvement du 20 février, de celui des étudiants, des diplômés chômeurs, ou encore du mouvement ouvrier, afin de les obliger à stopper leur lutte.
Aujourd'hui, il y a plus de 200 prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de la honte, qui endurent des humiliations et des privations de leurs droits les plus élémentaires ; l'assassinat de Nourdine Abdelwahab, au sein de la prison de Ouarzazate, le mois dernier, est l'un des exemples les plus frappants de cette situation.

 Ces derniers jours, les vagues de répression ont particulièrement été dirigées contre les universités pour bâillonner les voix révolutionnaires qui s'élèvent et pour porter un coup au syndicat militant et combattant l'UNEM - syndicat qui résiste depuis des décennies. Ce dernier fait barrage au plan de l'Etat réactionnaire de privatisation de l'enseignement, dicté par les institutions impérialistes mondiales. Ces vagues de répression que mène le régime en place avec nombre de partis réactionnaires contre un nombre important d'universités (à Fès, Marrakech, Agadir, Tétouan,Kenitra,Meknes…) se sont soldées par l'arrestation de plusieurs militants avec des moyens de répression directs et indirects et avec l'appui des services secrets. Par cette répression, le régime n'hésite pas à utiliser pour attaquer ces mouvements, des nervis qui sont à la solde des services secrets, afin que ces derniers n'assument pas la responsabilité directe de ces attaques. Ainsi, on veut faire croire au peuple que les victimes ne sont que celles de règlements de compte entre étudiants, et l'Etat cherche par cette même occasion à justifier la militarisation quotidienne des universités et à se donner bonne figure en apparaissant comme le dernier rempart contre la violence et l'unique protecteur possible des étudiants contre celle-ci.
En parallèle à ces vagues de répression, le régime mène des campagnes de propagande par le biais des journaux, de la télévision et du parlement afin que soient dictées des lois pour criminaliser la lutte et accorder tous les pouvoirs aux forces de répression qui pourraient ainsi intervenir à tout moment au sein des universités transformées alors en casernes militaires, - et ce dans le seul objectif de bâillonner les voix libres qui s'expriment encore.
En réaction à cette situation, au nom du comité d'action et de soutien aux luttes du peuple marocain et en liaison avec des organisations amies, nous avons décidé de mener une action urgente, à savoir un sit-in devant l'ambassade du Maroc, le Vendredi 6 Juin 2014, à 18h30. Et dans ce contexte, nous appelons les organisations et les militants progressistes, ainsi que les démocrates épris de justice, à participer à cette action et à contribuer à sa réussite afin d'apporter leur soutien au peuple marocain dans sa lutte pour la liberté et la dignité.
 
Organisateurs:
*Comité d’action et de soutien aux luttes du peuple marocain (Paris)
*Comité anti-impérialiste
*Secours rouge arabe
*Bloc Rouge (Unification des maoïstes)
 
Signataires :
*Servir Le Peuple 
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 18:02

 L’IDENTITE NATIONALE RENIYONEZ DANS LE DRAPEAU DU LPLP

Un étendard, de lutte et de combat contre le colonialisme français…

Une bataille semble s’être déclarée par des missionnaires chargés de donner un drapeau à la Région Réunion. Une petite bourgeoisie frankréole de komanders, tristes souvenirs d’une époque révolue, s’est attribué le rôle de créateur de cette œuvre de collaboration. Ils sont un peu les nouveaux Bounty de la départementalisation coloniale. Fiévreusement, ils battent les pavés des mairies pour que leur fanion s’accrochent à coté de celle de leur « mère patrie », disons inpé in zanfan batar qui flotterait à coté du B.B.R, le drapeau colonial.  En kolaboratèr, ils sont heureux d’avoir pu monter leur oriflamme régionale devant trois mairies à ce jour. Un  sondage sur les drapeaux proposés, effectué par un quotidien de la place a fait naître une suspicion de fraude, leurs partisans  faisant la grève du sommeil pour voter. Un peu la grenouille qui se voulait plus grosse que le bœuf Lété tro gro, le sondage en question a été retirée, et ne sera pas rendu publique. A vouloir trop gagner, ils se sont démasqués. Konm di kréol, zot i koné, malin, malin é demi. 

Pendant longtemps le drapeau rouge a été le symbole du rassemblement de la classe ouvrière en lutte contre le patronat exploiteur. Les 1er mai fleurissait dans les défilés une nué de drapeau rouge, mais aussi en d’autres occasions lors des manifestations des travailleurs. Ce n’est plus le cas. Pour la division de la classe ouvrière, chaque syndicat a inventé sa couleur. C’est dommage, alors qu’en face l’ennemi est compact. Pour le drapeau de la Réunion, la même division semble vouloir s’imposer.

Le LPLP propose aux réunionnais l’adoption d’un étendard qui devrait faire l’unité de notre peuple. Ce drapeau est un étendard de combat, de lutte, de résistance et de rassemblement. La création du  drapo indépendantiste remonte aux années 80 avec de Mr Serge Sinamalé du MIR dans les années noires de la répression. Le LPLP reprenant le flambeau du mouvement patriotique, reprend les couleurs du mouvement pour l’indépendance de la Réunion. 

La symbolique  des trois couleurs du drapo du LPLP retrace l’histoire de notre pays, de  notre peuple esclavagisé. Le vert, symbolise hier, la résistance contre l’esclavagisme (groblan) et l’engagisme, le marronnage des esclaves dans  les forêts, et aujourd’hui le combat contre le colonialisme et ses laquais. Le jaune c'est la classe ouvrière avec ses luttes d'hier et d'aujourd'hui, les bâtisseurs de la Réunion, notre pays avant la trahison de 46 - Enfin le rouge, la souffrance de tout un peuple, le sang versé des ancêtres répandu sur la terre réunionnaise. L’étoile jaune à 5 branches, représente les 5 composantes de la Nation Réunionnaise : le kaf, le malbar, le yab, le sinwa, lo zarab, qui ont constitué ce peuple réunionnais bien avant le débarquement massif de ressortissants français  des années 60 pour une colonisation des services et l’élimination des réunionnais – et faire de nos enfants des chômeurs ou des exilés de la mobilité – L’autre symbolique de cette étoile, c’est un peu noute zétwale katrèr nous indiquant ousa nou sorte en même temps, nous guidant vers le chemin de la libération nationale.. Ce drapeau trouve sa légitimité  dans la lutte du peuple contre l’occupant et ses larbins d’administratifs grassement rémunérés pour que perdure le système de misère et de mépris du réunionnais. La tribu des parvenus, promoteur de leur  mahavéli trompe la population zombilizée par la misère économique, morale et politique.                                                                               

Contrairement au drapeau hissé sur trois mairies dans l’ile, le drapo du LPLP, cet étendard du peuple ne peut se compromettre dans la collaboration avec l’occupant ou ses roquets locaux. Le drapo indépendantiste du LPLP a déjà parcouru de nombreuses manifestations internationales,  et est connu en Guadeloupe, à l’île Maurice, en Algérie, en France - en Bretagne, à Lyon , Paris-place de la Bastille porté par les émigrés réunionnais avec notre camarade Serge Sinamalé lors de la manifestation contre la première guerre d’agression impérialiste de l'Irak, en Espagne, jusqu’en Palestine où les militants du LPLP le faisaient connaître. Donc il existe déjà, et sans l’approbation d’un grand chef blanc venu de Belgique konm so faniyon din lékip de football présenté comme drapeau de la Réunion par des promoteurs incapables de justifier la légitimité de leur avorton. Le  20 mars, lors d’un débat prévu et annoncé sur Réunion 1ère, Bertrand Grondin et Yvette Duchman se sont débinés. Notre drapeau a été présenté et défendu par les représentants du LPLP et de Fanal, journal trimestriel de notre parti.

Le 22 mai 2014

 

Pour le LPLP : J. Claude BARRET

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